Interview de Tiphaine HAUDUROY-MAIRET - Manager - centrale nucléaire du Bugey

Qu’est-ce qui vous a motivé(e) à choisir l’ISCOM pour vos études ?
Lors de mon orientation en terminal, une de mes professeurs m’a parlé de formations en communication et surtout de l’ISCOM : la référence dans le domaine. Sa fille l’ayant faite, elle m’a vivement encouragée à passer le concours. Et l’aventure a commencé : préparation au concours, coaching pour l’oral. Une fois le bac en poche, c’était parti pour découvrir le monde de la communication en intégrant l’ISCOM. Ce qui m’a convaincu de choisir l’ISCOM était surtout la multitude de stages proposés et le cursus solides en formation théoriques. Le combo gagnant selon moi pour entrer pleinement dans le domaine.
Quels souvenirs forts ou moments marquants gardez-vous de votre passage à l’école ?
Les moments les plus forts étaient le avant / après le premier stage en entreprise. Une métamorphose de certains étudiants, à peine sorti du lycée et jetés dans le grand bain de la vie professionnelle par un stage de deux mois. Ce fut une vraie claque pour moi. Une ouverture sur le monde professionnel qui met directement le pied à l’étrier.
Quelles compétences (techniques, relationnelles, humaines…) y avez-vous le plus développées ?
Les cours très variés dispensés au sein de l’ISCOM permettent d’acquérir très rapidement des notions diverses. Celles que j’ai le plus développé sont l’analyse et la stratégie de communication. Nous avions vraiment compris que nous ne faisions pas de la com, mais de la communication, et d’être un véritable outil pour l’entreprise (pas de la fioriture pour faire joli). Par ailleurs, je n’oublierai jamais les exercices filmés de présentation orale, visionnés par l’ensemble de la classe. Cela nous a permis de très vite nous améliorer. Également, les formations graphiques et web sont de véritables atouts pour être opérationnels rapidement en entreprise. Grâce à cela, j’ai très facilement décroché des stages.
Y a-t-il un projet, un cours ou un intervenant qui vous a particulièrement marqué(e) ?
Les compétitions en équipe ont été particulièrement enrichissantes. Nous devions sortir de nos zones de confort, faire preuve de stratégie mais aussi d’audace pour convaincre de vrais clients tels qu’Accord, Orange ou encore l’association « Pour un sourire d’enfant ». Des moments intenses et très formateurs.
Quel a été votre premier poste après l’obtention de votre diplôme ?
Dès la sortie de l’école, j’ai été recrutée en tant que responsable communication à la direction des affaires publiques d’Enedis (ex-ERDF). Mes missions principales étaient de créer des outils de communication à destination des élus locaux et nationaux (en pilotant des prestataires), organiser le Salon des Maires et des Collectivités locales et le Salon de l’Agriculture et faire de la veille législative.
Pouvez-vous nous décrire les grandes étapes de votre parcours depuis la fin de vos études ?
Après avoir effectué la quatrième année de l’ISCOM, j’ai tenté le concours du CELSA. La formation de l’ISCOM nous apprend à être synthétique, en ayant de vraies qualités d’analyse. Et c’est grâce à cela que j’ai réussi le concours. A l’issue de mon master 2, j’ai intégré Enedis ; d’abord à la direction des affaires publiques en tant que responsable communication, ensuite en exploitation au service des collectivités locales dans les Hauts-de-Seine. Les notions apprises au sein de l’Iscom m’ont rapidement fait comprendre les besoins des collectivités locales dont je m’occupais. Nous avons réussi à bâtir un dialogue de confiance et de leur mettre entre les mains des outils simples pour répondre à leur besoin d’information auprès de leurs administrés. A l’issue de ces 8 ans chez Enedis, j’ai intégré la Direction du Parc Nucléaire et Thermique en tant que Directrice de cabinet pour appuyer opérationnellement la création du projet ADAPT, visant à adapter le parc nucléaire face aux conséquences du dérèglement climatique. Un poste très transverse, à la fois très technique, stratégique et opérationnel pour mener à bien ce chantier qui porte déjà ses fruits sur le parc nucléaire. Enfin, j’avais particulièrement envie de manager et comprendre le cœur de la machine.
Depuis septembre 2024, j’ai intégré la Centrale Nucléaire du Bugey pour manager une équipe en charge de garantir l’état d’exemplarité de l’installation nucléaire, sur la base d’un référentiel international. Un sacré défi !
En quoi la formation suivie à l’ISCOM vous a-t-elle préparé(e) à vos responsabilités actuelles ?
La diversité des cours dispensés à l’ISCOM nous oblige à nous adapter très rapidement, à sortir en permanence de nos zones de confort, en switchant d’un sujet à un autre. Le rythme très soutenu nous oblige à être très pro tout de suite, en délivrant de la performance. C’est bien cela que j’ai appris à l’ISCOM. Également, la multitude de stages nous permet d’être opérationnels très rapidement, de découvrir différents domaines et de les choisir. Initialement tournée vers l’événementiel et le marketing, j’ai rapidement compris que ce n’était pas pour moi grâce au stage effectué. Ainsi, cela m’a fait gagner du temps. J’ai testé divers domaines, en affinant mon souhait et finalement j’ai découvert le monde de l’énergie en intégrant le groupe EDF ; un monde passionnant.
Il est vrai que ce domaine n’est pas des plus intuitifs en tant que communicant, mais nous avons tous une place. La formation que dispense l’ISCOM nous permet de nous démarquer et d’apporter un vrai plus au sein d’un groupe tel qu’EDF.
Avec le recul, que diriez-vous à un(e) futur(e) étudiant(e) qui envisage d’intégrer l’ISCOM ?
Donnez vous à fond, votre carrière se joue peut-être via l’un de vos stages. Vous avez l’opportunité d’avoir une vision très large du monde de la communication grâce aux formations proposées. N’hésitez pas.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants pour bien tirer parti de leur formation ?
Y aller à fond. Tout à gagner. S’investir pleinement dans son cursus. C’est parfois épuisant mais des plus enrichissants.
Selon vous, quels sont les principaux atouts de l’ISCOM par rapport à d’autres écoles du secteur ?
La diversité des enseignements proposés, les intervenants très renommés qui dispensent certains modules, un réseau très vaste, une école en plein développement et qui le mérite.
Une anecdote (inspirante, amusante, marquante) que vous souhaiteriez partager ?
J’ai gagné le trophée de « Miss compèt’ » parce que j’avais gagné 3 compétitions sur 4 en dernière année. J’ai eu la chance d’être major de ma section. Des moments particulièrement forts et marquants.
Et enfin… Si vous deviez résumer votre expérience à l’ISCOM en une phrase, laquelle serait-ce ?
Vous avez tout à gagner !
