Interview de Thibault LAFONTAN - Directeur artistique chez Romance

Interview de Thibault LAFONTAN - Directeur artistique chez Romance

Qu’est-ce qui vous a motivé(e) à choisir l’ISCOM pour vos études ?
Après l’obtention de mon baccalauréat, je me suis orienté vers des études de commerce. J’y ai découvert toutes les facettes de ce secteur et je me suis rendu compte que ce qui m’attirait vraiment était en réalité une facette bien précise du commerce : la communication. À l’époque, je n’avais pas réussi à identifier précisément ce qui me plaisait. J’ai fait des tests d’orientation et, lorsque j’ai vu le métier de Directeur Artistique écrit devant mes yeux, j’ai compris que c’était ce que je voulais faire.
C’est à l’occasion de ces tests que l’on m’a recommandé de passer le concours d’entrée de l’ISCOM Montpellier. Après trois ans d’études à Montpellier, j’ai effectué un Erasmus aux Pays-Bas, dans la ville de Groningen, où j’ai pu étudier la réalisation de courts-métrages. J’ai ensuite passé le concours d’entrée de la spécialisation « Le Quatre » et j’ai intégré l’ISCOM Paris dans cette spécialité à la rentrée suivante. J’y ai effectué ma quatrième et ma cinquième année, puis j’ai obtenu mon diplôme.

Quels souvenirs ou moments forts gardez-vous de votre passage à l’école ?
Je pense souvent aux compétitions inter-ISCOM, qui m’ont donné mes premières sensations d’effervescence en équipe et le goût du travail collectif.

Quelles compétences acquises à l’ISCOM vous sont le plus utiles dans votre quotidien professionnel ?
Au quotidien, l’ISCOM m’a appris à organiser mes idées et à être méthodique.

Y a-t-il un projet, un cours ou un intervenant qui vous a particulièrement marqué(e) ?
Je pense souvent à Nadine Beurroies, qui a largement contribué au façonnage de mon parcours professionnel. Grâce à elle, j’ai découvert le monde des agences de publicité.

Quel a été votre poste après l’obtention de votre diplôme et comment l’avez-vous obtenu ?
Après l’obtention de mon diplôme, j’ai signé un CDI en qualité de Directeur Artistique Junior dans l’agence Romance. Ce CDI fait suite à six mois de stage et un an d’alternance réalisés dans la même agence, dans le cadre de mes études.

Comment s’est passée votre intégration dans le monde professionnel ?
Mon intégration dans le monde professionnel s’est faite progressivement, en gagnant chaque jour en assurance. L’école m’a permis de faire le pont entre ma vie d’étudiant et ma vie professionnelle.

Quelles sont les principales responsabilités que vous assumez aujourd’hui ?
Je m’occupe de la direction artistique de plusieurs marques comme Intermarché, Audi, Deliveroo, Fortuneo et l’Armée de l’Air et de l’Espace. J’interviens après la partie stratégique, élaborée par les équipes commerciales et le planning stratégique. Mon métier consiste à interpréter la stratégie pour la transformer en axe créatif.

Votre formation à l’ISCOM vous a-t-elle préparé(e) aux défis rencontrés dans votre poste ?
L’ISCOM m’a préparé à certains défis professionnels. Dans mon cas, la spécialité « Le Quatre » était idéale. J’y ai rencontré de nombreux interlocuteurs clés qui m’ont permis d’élargir mes horizons professionnels sur les métiers de la création publicitaire.

Le réseau ISCOM (stages, alumni, intervenants…) vous a-t-il aidé(e) à trouver des opportunités ou à évoluer dans votre carrière ?
Les rencontres que j’ai pu faire au cours de mes années d’études m’ont permis de trouver des opportunités. Certaines personnes ont su me faire confiance alors que je n’avais pas encore beaucoup d’expérience professionnelle.

Avec le recul, que diriez-vous à un(e) étudiant(e) qui va bientôt entrer sur le marché du travail ?
Je dirais que l’essentiel, pour réussir, est de prendre du plaisir dans ce que l’on entreprend. Je pense qu’il est indispensable d’avoir une appétence pour son travail, surtout dans les métiers de la communication où, in fine, l’essentiel est de partager des émotions.
Pour ma part, c’est la passion qui m’a permis de m’investir et qui me permet aujourd’hui encore d’exercer cette activité. Ce sont des métiers dans lesquels il n’est pas rare de faire des « charrettes » pour finaliser des projets. Ça semble évident, et pourtant c’est un atout majeur.
Je conseillerais également aux étudiants d’apprendre par eux-mêmes lorsqu’ils ont besoin de développer une compétence. Toute information ou compétence que l’on peut acquérir en supplément de sa formation permet de sortir du lot et de se façonner un esprit curieux.

Quels conseils donneriez-vous pour réussir son insertion professionnelle après l’ISCOM ?
Si l’on est curieux et passionné, il faut être persévérant et croire en son potentiel. Il y a énormément d’acteurs dans le secteur de la communication. C’est un marché saturé qui a besoin d’esprits qui pensent autrement et qui savent comprendre les contraintes qui les entourent pour savoir, quand il le faut, s’en affranchir.

Selon vous, quels atouts de l’ISCOM ont été décisifs pour démarrer votre carrière ?
Pour ma part, c’est le réseau que j’ai développé à travers le prisme de l’ISCOM qui m’a permis de démarrer ma carrière.

Une anecdote inspirante, amusante ou marquante liée à vos débuts dans le monde du travail.
Je voudrais remercier Nadine Beurroies, Olivier Desmettre et Adrien Plouard, sans qui rien n’aurait été possible.

Si vous deviez résumer votre expérience à l’ISCOM et votre expérience du monde professionnel en une phrase, laquelle serait-ce ?
Comme Antoine de Saint-Exupéry l’a écrit : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux. » Il faut croire en soi et se donner les moyens de réussir ce que l’on a envie de faire.

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