Interview de Sixtine DONOT - Chargée de la Communication et de l’Événementiel chez Publicis Conseil

Qu’est-ce qui vous a motivé(e) à choisir l’ISCOM pour vos études ?
Je dois avouer que j’étais un peu (beaucoup) perdue. Je m’intéressais à plein de choses mais ne savais pas vers quoi m’orienter : prof de philo, archéologue, wedding planner, avoir mon propre foodtruck de crêpes, … Bref mon projet n’était pas abouti. C’est finalement mon père qui m’a orienté vers l’ISCOM. Des matières très variées, 5 ans d’études pour murir son projet pro, des stages et alternance pour découvrir ce qu’on aime ou pas, le tout en anglais, cela semblait être la meilleure option. Il ne s’était pas trompé.
Quelles compétences (techniques, relationnelles, humaines…) y avez-vous le plus développées ?
Je dirais beaucoup de soft skills (le plus important à mon sens), notamment le travail d’équipe.
Y a-t-il un projet, un cours ou un intervenant qui vous a particulièrement marqué(e) ?
Communication theory avec Beth Dawson ! Cours passionnant, une enseignante passionnée et bienveillante, combo gagnant. On avait eu pour exercice de décortiquer un speech historique de son choix suivant les principes d’ethos/pathos/logos. Une excellente façon de mieux comprendre ce qui crée l’efficacité et la puissance d’un discours. Je m’en sers encore aujourd’hui.
Quel a été votre premier poste après l’obtention de votre diplôme ?
Je suis rentrée chez Publicis Conseil, où je suis chargée de la communication et de l’événementiel depuis bientôt 3 ans.
En quoi la formation suivie à l’ISCOM vous a-t-elle préparé(e) à vos responsabilités actuelles ?
Ce qui a vraiment fait la différence, je dirais que c’est les nombreux cas pratiques que nous avons eu. Que ce soit pendant nos cours, où encore les nombreuses semaines qui étaient entièrement dédiées à ça, en équipe. On était briefé par un client, nous avions une semaine pour créer notre stratégie de communication, des assets, puis on proposait le tout le vendredi. Ça a été très enrichissant, on a rencontré une très grande variété de clients, de la start up à la multi nationale. Ça nous a rapidement appris à quoi ressemblait le métier et à mettre les mains dedans. Donc quand je débutais mes stages, j’étais loin d’être perdue. J’avais bénéficié d’un enseignement théorique et pratique, j’avais déjà de bons repères.
Quels conseils donneriez-vous aux étudiants pour bien tirer parti de leur formation ?
Rester curieux. Je dirais de s’intéresser à toutes les matières, même celles vers lesquelles on n’aurait pas pensé aller de prime abord. Je me suis beaucoup plus concentrée à l’époque sur des matières très centrées communication, relations publiques, presse, etc. Aujourd’hui, je commence aussi à m’intéresser à tout ce qui touche au brand management, je regarde des formations en ligne disponibles chez Publicis. Je me rends compte que ça retrace pas mal ce qu’on nous enseignait à l’ISCOM. Si je m’étais plus intéressée à l’époque à ces cours, je me serais peut être évitée de me plonger aujourd’hui dans des formations alors que j’ai (techniquement) passée 5 ans sur le sujet… 🙄
Selon vous, quels sont les principaux atouts de l’ISCOM par rapport à d’autres écoles du secteur ?
A l’époque où j’ai intégré l’ISCOM, il n’y avait pas beaucoup d’école de communication qui proposaient des cursus 100% anglais. C’était le cas de l’ISCOM et ça a été un atout décisionnaire me concernant, qui fait la différence aujourd’hui dans nos métiers.
Une anecdote (inspirante, amusante, marquante) que vous souhaiteriez partager ?
Grâce à l’ISCOM, j’ai rencontré un de mes plus grands coup de cœur : les Pays-Bas. J’ai pu intégrer en 2019 le Minor Global Trendwatching de l’University of Applied Sciences d’Amsterdam. Le programme en lui-même était passionnant c’est certain, mais j’ai surtout pu découvrir une ville, et un pays incroyable, où j’ai vécu une expérience humaine très enrichissante. Une expérience qui m’a tellement marqué que j’espère pouvoir m’y installer à nouveau un jour.
Et enfin… Si vous deviez résumer votre expérience à l’ISCOM en une phrase, laquelle serait-ce ?
Je dirais que l’ISCOM c’est du solide. C’est bien entendu du solide en termes d’enseignements, d’opportunités, de réseau (professeurs et alumni), … Mais l’ISCOM c’est aussi des amitiés solides (et pas seulement parce que survivre un cas pratique d’une semaine en équipe vous rapproche) : deux des témoins de mon mariage sont des amies que je me suis faite en 1ère année (il y a 8 ans). Alors rien que pour ça, merci ISCOM.
