Interview de Antonin CRABIÉ - Social Strategist chez DDB

Interview de Antonin CRABIÉ - Social Strategist chez DDB

Qu’est-ce qui vous a motivé(e) à choisir l’ISCOM pour vos études ?

Pour être honnête, ce qui m’a convaincu, c’est le côté très concret de l’école, surtout avec l’alternance. Dès les entretiens d’admission, j'ai accroché avec les personnes que j'ai rencontrées ; le feeling est bien passé et j'ai senti une vraie proximité. Un autre point majeur, c’était la force du réseau. On ne nous ment pas sur ce point : c’est d'ailleurs grâce aux contacts et aux opportunités de l'école que j’ai pu décrocher mon alternance chez Havas Play, ce qui a été un tremplin pour la suite.

Quels souvenirs forts ou moments marquants gardez-vous de votre passage à l’école ?

Sans hésiter, ce sont les semaines de projets en groupe (désolé j'ai oublié le nom, mais c'était les fameuses compétitions face à un client réel). Ce sont des moments intenses où on peut vraiment lâcher notre créativité et bosser sur des cas concrets. C’est là que les liens se créent pour de bon : on passe nos journées ensemble à brainstormer. Forcément, ça rapproche énormément, et on finit toujours par fêter la fin du projet tous ensemble. Ce sont clairement mes meilleurs souvenirs.

Quelles compétences (techniques, relationnelles, humaines…) y avez-vous le plus développées ?

C’est à l’école que j’ai vraiment découvert ma passion pour le Social Media ; ça a été le déclic pour mon projet pro (dans lequel je suis encore). Au-delà de l'aspect technique, j'y ai surtout appris à être polyvalent. Entre les différents projets, on apprend à passer d'un sujet à l'autre très vite et à s'adapter à toutes les situations.J'y ai aussi développé un vrai sens du collectif. Apprendre à défendre ses idées au sein d'une équipe, écouter celles des autres et réussir à sortir un projet commun dont on est fiers.

Y a-t-il un projet, un cours ou un intervenant qui vous a particulièrement marqué(e) ?

Je me souviens particulièrement des cours de marketing avec Monsieur Maillet en 3ème année. On ne va pas se mentir, il était assez dur et exigeant, mais c’est clairement avec lui que j’ai le plus appris. Il ne laissait rien passer, et c'est justement cette rigueur qui m'a donné toutes mes bases en marketing. Aujourd'hui, avec le recul, je me rends compte que c'est l'un des cours qui m'a le mieux préparé à la réalité du terrain.

Quel a été votre premier poste après l’obtention de votre diplôme ?

Après mon diplôme, j’ai eu la chance de continuer sur ma lancée : j’ai été embauché en tant que Chef de projet digital chez Havas Play. C’était la suite logique de mon alternance puisque j'occupais déjà ce poste. Ça m’a permis de rester sur mes projets, de gagner en responsabilités et de capitaliser sur tout ce que j'avais commencé à mettre en place durant mes études.

Pouvez-vous nous décrire les grandes étapes de votre parcours depuis la fin de vos études ?

Après mon diplôme, tout s'est enchaîné très vite. J'ai commencé chez Havas Play en tant que Chef de projet digital, où j'ai pu travailler sur des comptes majeurs comme Team Orange Football, Nissan France ou encore les JO de Paris 2024. C’était intense et très formateur. Ensuite, j'ai eu envie de prendre un peu de recul sur la création et l'analyse, ce qui m'a amené chez DDB en tant que Social Strategist. Aujourd'hui, je m'occupe notamment de la stratégie sociale pour le partenariat entre la Ligue 1 et McDonald’s (avec McDonald's France comme client). C'est un rôle qui me permet d'allier ma passion pour le football et social media avec une approche plus stratégique.

En quoi la formation suivie à l’ISCOM vous a-t-elle préparé(e) à vos responsabilités actuelles ?

Ce qui m’aide le plus aujourd'hui, c’est la polyvalence et la culture publicitaire que j’ai acquises à l’école. En tant que Social Strategist, je dois comprendre aussi bien la stratégie de marque que les attentes des communautés. L'ISCOM m'a appris à "parler toutes les langues" de la com'. Aussi, les nombreux projets en mode agence qu'on faisait en cours m'ont habitué à gérer le stress, les deadlines serrées et surtout à savoir présenter mes idées de façon convaincante. Finalement, l'école m'a donné les bons réflexes pour ne pas être perdu quand j'ai commencé à bosser sur des gros comptes comme Paris 2024 ou McDonald’s.

Le réseau ISCOM (stages, alumni, intervenants…) vous a-t-il ouvert des opportunités concrètes ?

Pour être honnête, j'ai surtout fonctionné à l'autonomie. Mon parcours, je me le suis construit par moi-même, au fil de mes expériences et de mes propres recherches.Cela dit, le réseau de l'école joue un rôle de tremplin indirect : le simple fait d'être dans l'écosystème de l'ISCOM donne une certaine visibilité et une crédibilité immédiate quand on postule. Même si je n'ai pas sollicité le réseau de manière frontale, l'école m'a apporté le socle nécessaire pour que je puisse aller décrocher mes propres opportunités avec assurance.

Avec le recul, que diriez-vous à un(e) futur(e) étudiant(e) qui envisage d’intégrer l’ISCOM ?

Je lui dirais que c’est une excellente école qui donne de super bases, mais qu'il faut être conscient d'une chose : le marché de la communication est de plus en plus saturé. Mon conseil, c'est de ne pas se contenter de suivre les cours. Il faut être curieux, proactif et essayer de se spécialiser ou de se démarquer rapidement. L'école vous donne les outils, mais c'est à vous de construire votre propre valeur ajoutée pour sortir du lot une fois sur le marché du travail.

Quels conseils donneriez-vous aux étudiants pour bien tirer parti de leur formation ?

Mon conseil serait résumé en quatre mots : profiter, rencontrer, créer et explorer. Ne voyez pas l'école uniquement comme un lieu de cours. Profitez des ressources à votre disposition et rencontrez un maximum de monde (intervenants, autres étudiants, pros en stage) : c’est ce réseau humain qui fera la différence. Soyez dans une démarche de création permanente, testez des choses, et surtout explorez des domaines qui sortent de votre zone de confort. 

Selon vous, quels sont les principaux atouts de l’ISCOM par rapport à d’autres écoles du secteur ?

Pour moi, le gros point fort de l’ISCOM, c’est son ancrage dans la réalité. Contrairement à d'autres écoles qui restent très théoriques, ici, on est tout de suite plongé dans le concret avec l'alternance et les projets de groupe. Ce qui fait aussi la différence, c'est la notoriété auprès des agences. Quand on arrive chez des acteurs comme Havas ou DDB, le nom de l'école parle tout de suite aux recruteurs. C’est un gage de crédibilité qui aide énormément à décrocher ses premières expériences dans un secteur qui, comme je le disais, est de plus en plus compétitif.

Une anecdote (inspirante, amusante, marquante) que vous souhaiteriez partager ?

J’en ai même deux ! La première est assez parlante sur la force de la communauté : à quasiment chaque entretien que j'ai passé dans ma carrière, il y avait un ancien de l'ISCOM en face de moi. Ça crée tout de suite une complicité, on parle le même langage et ça brise la glace instantanément.

La deuxième, c'est évidemment mon expérience sur les JO de Paris 2024. Pouvoir vivre un événement planétaire de cette ampleur de l'intérieur, c'était incroyable. C'est le genre de projet qui vous marque à vie et qui vous rappelle pourquoi on a choisi ce métier : pour vivre des émotions fortes et des moments historiques.

Et enfin… Si vous deviez résumer votre expérience à l’ISCOM en une phrase, laquelle serait-ce ?

Le tremplin idéal pour transformer une passion en métier et se construire un réseau solide dans le monde de la com'.

ou alors : "Goûtez les madeleines du Syphax"

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